Jeudi 17 avril 2008 à 17:51

Me voici revenue brièvement. Je vais prendre le temps de faire cet article que j'aurais voulu poster bien plus tôt.

Tout d'abord, je voulais vous présenter un texte que je trouve magnifique, et qui montre bien, je trouve, la vanité de nos actions, de nos colères, de nos espoirs, de nos existences même. Ce n'est pas un constat amer, c'est quelque chose qui permet de relativiser un peu…

Si vous trouvez l'auteur vous aurez le droit de m'embrasser la main. Ne me remerciez pas, la nature m'a faite généreuse XD

Memory

In the valley of Nis the accursed waning moon shines thinly, tearing a path for its light with feeble horns through the lethal foliage of a great uperas-tree. And within the depths of the valley, where the light reaches not, move forms not meant to be beheld. Rank is the herbage on each slope, where evil vines and creeping plants crawl amidst the stones of ruined palaces, twining tightly about broken columns and strange monoliths, and heaving up marble pavements laid by forgotten hands. And in trees that grow gigantic in crumbling courtyards leap little apes, while in and out of deep treasure-vaults writhe poison serpents and scaly things without a name. Vast are the stones which sleep beneath coverlets of dank moss, and mighty were the walls from which they fell. For all time did their builders erect them, and in sooth they yet serve nobly, for beneath them the grey toad makes his habitation.

At the very bottom of the valley lies the river Than, whose waters are slimy and filled with weeds. From hidden springs it rises, and to subterranean grottoes it flows, so that the Demon of the Valley knows not why its waters are red, nor whither they are bound.

The Genie that haunts the moonbeams spoke to the Demon of the Valley, saying, "I am old, and forget much. Tell me the deeds and aspect and name of them who built these things of Stone." And the Demon replied, "I am Memory, and am wise in lore of the past, but I too am old. These beings were like the waters of the river Than, not to be understood. Their deeds I recall not, for they were but of the moment. Their aspect I recall dimly, it was like to that of the little apes in the trees. Their name I recall clearly, for it rhymed with that of the river. These beings of yesterday were called Man."

So the Genie flew back to the thin horned moon, and the Demon looked intently at a little ape in a tree that grew in a crumbling courtyard

 

 

Avec pour illustrer cela une toile de Cole, qui, si je ne m'abuse, était un peintre XVIIIe d'outre atlantique. Cette toile est nommée Desolation et elle illustre également très bien l'état actuel de mon âme.

 

Disons qu'en ce moment je me sens un peu perdue, je ne vois autours de moi que la mort et la maladie. Mort autant physique que symbolique. J'achève tant bien que mal un parcours, je ne sais ce qui se trouve au delà. Malade, c'est ainsi que je me sens. J'ai besoin de repos, de me poser, de souffler, de vivre, enfin.

J'aimerais laisser quelques mots à ma tante, mots qu'elle ne pourra jamais lire, mots que je ne peux plus lui direTrop tard. Un jour j'apprendrais qu'il faut s'y prendre à temps pour dire mes sentiments. Enfin, je te remercie d'avoir été là, même si tu es partie trop tôt. Tu as illuminé les gens qui t'ont côtoyé. Tu as su m'inspirer la passion qui m'anime aujourd'hui, et m'y encourager. Ce que tu m'as apporté, je le garderai toujours en moi, et tu vivras encore à travers cela. Ce petit scarabée que tu m'avais rapporté de Louxor aujourd'hui a un sens particulier pour moi, il représente ta renaissance au delà du monde. Il m'encourage à continuer, même si je suis triste de poursuivre la route sans toi, physiquement, car tu es toujours là. Je sens que tu m'épaules dans ce que je veux faire, et je veux y arriver, pour toi.

Merci. Et au jour où nous nous retrouverons peut-être.

 

 

 

Merci à tous ceux qui sont là autours de moi en ce moment. Je me rend compte que je ne suis pas seule, et c'est étrange, moi qui passe mon temps enfermé à m'aliéner la tête. Merci à tous mes amis pour leur soutien. Merci à Sarah d'être là et de m'épauler, quand elle même traverse une difficile période. merci pour le concert, revoir Roy a été un vrai bonheur. Voir toute cette belle compagnie a été un bonheur. Me casser la voix aussi. Ça faisait tellement longtemps que je ne n'avais plus senti ça ! merci à ma Buf d'être là aussi, de compatir et de m'encourager ! on se défoule bien toute les deux ^^. Merci aux bordelais d'être passé, ça faisait longtemps ! c'était un plaisir, surtout que le marché m'a bien changé les idées. Maintenant j'ai de quoi arroser ma licence,

 il ne reste plus qu'à la décrocher ! (genre c'est dans la poche) et je confirme que les tenues XVIIIe sont définitivement magnifiques. Et monsieur Perruque portait bien une perruque (3 personnes au monde pourront comprendre ça) on ne me trompe pas sur la marchandise.

Merci à tous les autres, Adé, Fred Fabou et tous ceux qui sont là et que je ne cite pas forcément. Après les partiels je pourrais enfin vous casser les pieds convenablement ^^

J'ai hâte, si hâte, que tout cela se termine. En même temps j'ai peur. De toutes les portes qu'il y a devant moi, il n'y en a qu'une que j'ai envie d'ouvrir en ce moment et de refermer définitivement sur moi. Comme tout un chacun. La porte menant à mes rêves, à mon petit univers personnel où je peux tout.

Ici, on ne peut qu'attendre, espérer, et sacrifier. Je suis lasse de sacrifier.

Aller, on continue…

 

free music
Cette toile de Bocklin me fait penser à elle. Il s'agit normalement d'une vestale, mais ce blanc, ces fleurs et ce feu, et ce linge sur la bouche, me remémore un certain concept romain.

Samedi 9 février 2008 à 15:58

Mardi 15 janvier 2008 à 18:12

On entend des choses vraiment amusantes parfois

Chez moi très souvent. Quand ma mère me demande si j'entretiens des relations sexuelles avec napoléon par exemple. (ce qui est encore plus amusant quand on connaît l'allergie que me file ce rustre. Comment ça je devrais être plus choquée par l'accusation de nécrophilie ?)

Dans la filière Histoire, il s'en passe de belles également… entre les voiles latrines de Christophe Couillon, la gaule de Jules César, l'empereur Death, Claude le Gothique (si si imaginez un empereur romain sapé comme Bela Lugosi dans Dracula, de suite c'est drôle) sans compter les profs qui préfèrent passer discrètement sur les noms aztèques (comme si c'était dur de dire Tlaxcaltèque, Quetzalcoatl, Ixtlixuchitl ou Tlacoxhuatzin) ou les élèves qui n'hésitent pas à rendre des copies où ils font un parallèle très sérieux entre Star Wars et l'Empire Romain (ils ont au moins les Scythes en commun) ou encore les profs qui vous annoncent avec détermination que le confesseur d'Isabelle la Catholique était un franciscain… (Torquemada aurait apprécié… quoi vous comprenez rien ?)

Et parfois on apprend des choses beaucoup moins drôles, ou alors qui sont si dramatiquement pathétiques ou révoltantes que ça le devient

Par exemple vouloir nous faire avaler que Snape donnerait à des élèves tentant de le voler la même punition qu'à des premières années qui se baladent dans les couloirs la nuit alors qu'il a tous les pouvoirs…

La blague du jour fait partie de cette catégorie. Enjoy :

« comment, tu savais pas qu'on a de la géographie en master ? oui oui même en histoire médiévale ou moderne et non ce n'est pas une option»

 

pour ceux qui veulent les voir, les signes sont partout. J'y vois là un signe m'incitant plus que jamais à rejoindre le Côté Obscur ! ça me rend triste de trahir un prof si gentil. Je suis amoureuse de mon professeur d'archéologie médiévale j'ai pas le droit ? et pourtant… s'il savait que… que JE VEUX FAIRE DE L HISTOIRE DE L ART il serait sans doute le premier à allumer mon bûcher. J'espère que je le reverrais le semestre prochain

oui j'ai des sentiments eschatologiques en ce moment. On sait ce qu'on quitte, jamais ce qu'on trouve. Et je ne suis pas sûre d'arriver à assouvir mon hérésie.

Enfin, haut les cœurs (pourquoi ai je eu la vision d'hommes brandissant des pieux avec des cœurs empalés dessus ?) demain, les vraies vacances commencent…

Qui veut aller faire les musées avec moi ?

Arucard (<3) est quelqu'un qui a toujours le sourire

Lundi 23 avril 2007 à 10:04

 

 

En cette belle période d'élection, il me semblait approprié de montrer ce qui a cimenté notre république !
 la Terreur a été une bien sombre période de notre histoire, où l'on envoyait chaque jour à la guillotine des trentaines de personnes, pendant de bien longs mois… le nombre de victimes est de près de 2 000 pour la seule ville de Paris. Le seul fait d'être accusé signifiait être condamné, car la sentence dépendait du bon vouloir d'un jury très peu regardant. Bien entendu, chaque régime a eut ses carnages, ses massacres, ses atrocités et ses flots de sang. Si vous voulez mieux connaître cette période, et d'un point de vue plutôt inattendu, je vous enjoins de lire le journal de Charles Henri Sanson, exécuteur des hautes et basses œuvres de la ville de Paris durant cette triste période.
Son témoignage est empreint d'une humanité que ne laisse pas supposer son office, et il prend véritablement aux tripes. Si au début il décrit le déroulement de l'exécution dans le détail, (s'en est parfois insoutenable) comme celle de Louis XVI, son épouse ou encore les Girondins, le décompte mortel n'en finissant plus de s'allonger, à la fin il ne fait que recopier inlassablement le nom des exécutés du jour, un alignement dont la longueur évoque presque plus d'effroi que la description de l'inhumanité de certains jury. Charles Henri était très compatissant envers ses victimes, et il tentait parfois d'en faire évader quelques uns sur le chemin jusqu'à la guillotine (appelée parfois alors « le rasoir de Charlot ») il n'a réussi qu'une fois, au tout début du carnage. Les condamnés étaient souvent étonnés de son comportement.
 
Son journal aurait pu le faire passer sous la lame de son propre instrument, lorsqu'il plaint le roi ou décrit le courage de certains condamnés. Pour lui, peu importait ce qu'avaient fait ces personnes pour être condamnés, ou leurs opinions politiques : lui ne voyait que des personnes qui allaient mourir. Je crois qu'il a démissionné avant la fin de la Terreur, malade, sujet à de sanglantes visions. Il était horrifié par le comportement de nombreux condamnés, dont quelques uns par exemple avaient répété leur exécution dans leurs cellules, demandant même des conseils à Charles Henri qui passait. En montant sur l'échafaud ils étaient tout guillerets. La vie avait perdu toute valeur, et beaucoup ne craignaient plus de la perdre. Son journal est connu par son petit fils, Henri Clément Sanson, lui aussi exécuteur de la ville de Paris, puisque cet office était héréditaire, durant la période romantique. Il a rassemblé les traces de ses prédécesseurs pour écrire l'histoire de sa famille, sur 7 générations, d'où le titre de son ouvrage « sept générations d'exécuteurs » si je n'ai lu que le journal de Charles Henri, il me faut impérativement me procurer l'ouvrage complet !
 
Dans ledit journal, Charles Henri avait noté le poème d'un condamné, qu'il avait commencé à composer avant même que l'on prononce la sentence, certain de son dénouement. Il s'agit de Nicolas Roland de Montjourdain, ex noble, commandant du bataillon de St Lazare, âgé de 37 ans, né à la Rochelle, département de la Charente Inférieure, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 19 pluviôse an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice des conspirations des 20 juin et 10 août 1792, tendances à Troubler l'état par une guerre civile en France, en armant les citoyens les uns contre les autres, et contre l'exercice de l'autorité légitime. Ce qu'il a composé est connu sous le nom de Romance de Montjourdain, sur l'air de Vaudeville de la soirée orageuse. Elle a été chantée dans tout Paris à l'époque.
 
L'heure avance où je vais mourir,
L'heure sonne, et la mort m'appelle :
Je n'ai point de lâche désir,
Je ne fuirai point devant elle.
Je meurs plein de foi, plein d'honneur ;
 
Mais je laisse ma douce amie
Dans le veuvage et la douleur…
Ah ! je dois regretter la vie !
 
Demain mes yeux inanimés
Ne s'ouvriront plus sur ses charmes ;
Tes beaux yeux à l'amour formés,
Demain seront noyés de larmes.
La mort glacera cette main,
Qui m'unit à ma douce amie ;
Je ne vivrai plus sur son sein…
Ah ! je dois regretter la vie !
 
Si dix ans j'ai fait ton bonheur,
Garde de briser mon ouvrage ;
Donne un moment à la douleur,
Consacre au plaisir ton bel âge.
Qu'un heureux époux à son tour,
Vienne rendre à ma douce amie
Des jours de paix, des nuits d'amour ;
Je ne regrette plus la vie
 
Je revolerai près de toi
Des lieux où la vertu sommeille ;
Je ferai marcher devant moi
Un songe heureux qui te réveille.
Ah ! puisse encore la volupté
Ramener à ma douce amie
L'amour au sein de la beauté ;
Je ne regrette plus la vie.
 
Si le coups qui m'attend demain
N'enlève pas ma tendre mère ;
Si l'âge, l'ennui, le chagrin
N'accablent pas mon triste père ;
Ne les fuis pas dans la douleur,
Reste à leur sort toujours unie ;
Qu'ils me retrouvent dans ton cœur,
Ils aimeront encore la vie.
 
Je vais vous quitter pour jamais ;
Adieu plaisirs, joyeuse vie,
Propos libertins et vins frais.
Qu'avec quelque peine j'oublie !
Mais j'ai mon passeport : demain
Je prend la voiture publique,
Je vais porter mon front serein
Sous la faux de la République.
 
Mes tristes et chers compagnons,
Ne pleurez point mon infortune,
C'est dans le siècle où nous vivons
Une misère trop commune.
Dans vos gaîtés, dans vos ébats,
Criant, buvant, faisant tempête,
Mes amis, ne m'avez-vous pas
Fait quelquefois perdre la tête
 
Quant au milieu de tout Paris,
Par un ordre de la patrie,
On me roule à travers les ris
D'une multitude étourdie,
Qui croit que, de sa liberté,
Ma mort assure la conquête ;
Qu'est ce autre chose, en vérité,
Qu'une foule qui perd la tête.

http://lostsoulslair.cowblog.fr/images/2/3263040.jpg
 
Edit 09/06/09 : voilà belle lurette que je possède « Sept Générations d’exécuteurs », qui est un très beau témoignage, enfin, beau, poignant surtout, vu ce qu’on y décrit…
Toujours très intéressée par la période, il est vraiment étonnant de constater que la vie avait perdu toute valeur, et que les jeunes gens avaient des attitudes franchement badines, pour ne pas dire glauques, l’horreur quotidienne déclenchant une fureur de vivre. Et une frivolité certaine. Peut-être ferais-je un jour un article plus complet dessus, mais en 1794 surtout, apparut une mode vestimentaire et capillaire assez particulière. Les femmes portaient des rubans rouges ou noirs autour du cou, rappelant la décollation, et leurs robes arboraient dans le dos et sur les manches des « croisures », rubans croisés, comme pour « marquer la cible ».
 ah, et je ne parle pas de la coupe des vestes masculines qui cachaient la tête, ce qui fait que, de dos, on pensait que la personne en était dépourvue…
 
Capillairement, la mode était à la coupe « toilette du condamné » : avant leur exécution, les condamnés se faisaient couper les cheveux dans « l’antichambre de la mort » si je me souviens bien, par l’exécuteur et ses aides. C’était indispensable, pour que la lame de la guillotine ne dérape par sur les cheveux, ce qui pourrait occasionner une exécution très malpropre et douloureuse. Charles-Henri, « monsieur de Paris » était une véritable célébrité dans la capitale –bien malgré lui- et je suppose que ces jeunes fanfarons auraient adorés se faire couper les cheveux de sa main même. Les femmes comme les hommes s’y collaient. C’était la coupe « à la victime » Les hommes (Muscadins et Incroyables comme on les nommait à l’époque) parfois se coupaient juste les cheveux dans la nuque, les laissant long sur les côtés du visage, évoquant ainsi… un cocker. C’était cela l’élégance à l’époque…
Ah, et aussi, un club très fermé vit le jour : le bal des Victimes : pour y avoir accès, il fallait pouvoir prouver que l’on avait dans sa famille au moins une personne exécutée ! Apparemment c’était un club très demandé…
 
Etrange et terrible époque…

 

 

 

 

 

Vendredi 1er décembre 2006 à 14:10

Pour ne pas lire cet article absolument ininteressant. Stop on ne va pas plus loin! pour information juste ici ça me sert de psychothérapie, surtout en ce moment. Donc vous fatiguez pas.

ça c'était juste pour montrer que je suis pitoyable ^^

aller c'est parti

Une chose après l'autre et doucement tout sera accompli.

Voilà bien longtemps qu'aucune ânerie n'a été inscrite ici. Pourtant il faut bien que ce lieu remplisse son office. Voyons il y a tant à dire. Et si peu de temps ! bien venons en au fait alors.

Qu'est ce qu'un chemin ? c'est un passage qui relie un point à un autre n'est-ce pas ? juste un intermédiaire, un lieu où l'on ne s'attarde pas mais où l'on peut aimer être –ou pas- un voyage n'est t'il pas exactement la même chose ? un voyage est un parcours d'un point vers un autre. Quelque chose d'éphémère…

Et somme toute qu'est ce que la vie ? un chemin et un voyage. Et la vie n'est qu'un passage éphémère. Mais de quel point à quel point ? simple : du néant au néant.

Mais ce voyage est tellement mouvementé ! il peut être aussi plaisant qu'horrible, montrer de merveilleux paysages comme des champs de ruines, et si certaines fois ce chemin est plein de rires et de joie, bien souvent il emprunte des lieux tortueux plein de ronces, plongés dans le brouillard, et là il y a tout lieu de se perdre. Combien laissent dans le doute… et que faire lorsque l'on arrive à un carrefour ? Où aller ? on ne peut souvent pas faire marche arrière ! mais faut il penser que même dans le pire brouillard il existe une issue permettant d'avoir un panorama ?

Et ce chemin, nous sommes seuls à décider des directions qu'il prend. Nous sommes seuls à aller. Ce chemin est individuel, et il est ainsi que notre esprit. Nous sommes seuls.

Mais sur ce chemin, nous rencontrons de nombreuses personnes, une foule de personnes, qui chacune suivent seules leur propre chemin. Des personnes exécrables. Mais beaucoup de personnes merveilleuses que nous aimerons toute notre vie, même si au final chacun sera seul au bout de son voyage. Ces personnes dont des amis, sont la famille, des enseignants, tous ces individus qui nous construisent et nous détruisent parfois, qui nous relèvent lorsque nous tombons, qui nous soutiennent lorsque nous sommes fatigués, qui nous désaltèrent quand nous avons soif, qui ont toujours une main secourable et une oreille attentive pour nous, et qui nous aident à faire de notre voyage le meilleur possible. Ces personnes qui partagent nos joies autant que nos peines, avec qui même nous pouvons bâtir des choses… ces personnes sont les biens les plus précieux que l'on peut avoir durant notre vie, et qui fait qu'elle vaut la peine d'être vécue. Ces personnes donnent un sens à nos vie et font que l'on a envie de poursuivre le voyage, et l'on a envie de faire pareil pour elles, même si chacun est seul avec lui même dans son esprit, et si chacun, seul, peut décider de quoi sera faite sa vie, même lorsque les autres apportent leurs conseils. Nous sommes seuls face à nos choix.

Mais ces personnes,  je veux les remercier, toutes celles qui sont autours de moi et qui m'accompagnent, toutes celles qui m'apportent tellement chaque jour et me supportent, et me tendent leurs bras et me poussent à poursuivre ma voie. Je ne sais trop comment vous exprimer ma gratitude. Je ne suis qu'une saleté égocentrique et vous vous êtes là, toujours secourables, attentifs, là. Ça me touche vraiment et je ne sais vraiment pas comment vous dire que vous êtes mes biens les plus précieux et combien je vous aime. Vous êtes ma force, et mon espoir, et c'est grâce à vous si chaque jour je continue la route.

Et ces temps ci la route est très mouvementée. Entre les crises de stress habituelles et mes tentatives d'introspection pour savoir qui je suis, mes lamentations sans fin, voilà que me tombe sur la tête quelque chose auquel je ne m'attendais absolument pas… miracle ou malédiction je ne saurais le dire toujours est-il que cela me remue énormément, que des tas de nouvelles questions m'apparaissent, et qu'il y a de fortes remises en question touchant des domaines tabous aux croyances profondément ancrées et qui n'entendent pas partir de si tôt. Remises en question de mes valeurs aussi puisqu'il semblerait en fin de compte que je n'en ai pas. Tous mes beaux principes et mes beaux idéaux foutus par terre et piétinés aux premiers signes. Et de suite mon surmoi tyrannique en profite pour m'incendier, ce qui fait que je me trouve encore plus pitoyable et détestable qu'avant. Mais si c'est possible. Avec cette impression d'être une traîtresse, de ne plus avoir aucun principe… je voudrais être pure, rester dans l'illusion que je peux être comme je le voudrais, et pas que je sois simplement une sale gamine travaillée par ses hormones et son besoin de satisfaire un égocentrisme et un orgueil en mal d'adoration. Il est certain que j'aime me faire du mal. Toute situation est tournée en ce sens. Car quand je ne souffre pas… je ne ressens rien. La joie je la ressens quelques minutes, jamais plus. Voilà qui me donne fort envie de me frapper (ouaiiiis plus de souffrance !) je me déteste et là encore plus. Quelque chose que l'on attend si fort pendant des années, et pour laquelle on a versé de bien amères larmes… est(il possible que l(obtenir  ne me fasse rien de plus que d'être contrariée ? de ne pas ressentir le bonheur escompté et que l'on puisse remettre en cause mes chères convictions…

Et alors qu'il est si difficile de trouver son équilibre dans ce monde chaotique, voilà qu'il se met à tourner à l'envers, que tous les repères sont faussés, que tout s'écroule, tout tourbillonne… pour reconstruire autre chose, mais si l'on sait ce que l'on perd, on ne sait ce que l'on gagne. On ne peut plus se fier à rien, ni à personne, et surtout pas à soi même. On s'étonne tous les jours. Et ce qu'on trouve n'est pas forcément reluisant. Comment savoir qui l'on est si l'on ne peut se fier à rien de ce que l'on croit ?

Et voici ensuite ceux qui me considèrent comme une bête curieuse, ceux qui ont peur de ce que je montre (ils le seraient bien plus en voyant le dedans de la boîte). J'essaie de montrer ce que je suis. Une partie. Et oui je suis différente. Et c'est l'une de mes plus grandes fiertés. Quand bien même j'essaierai de me fondre dans le moule je serai tout de même différente. Mais différente de qui ? car il y a tout de même des personnes un peu comme moi. Mais c'est une minorité. Une partie. Car comment dire que deux personnes sont semblables ? je dirai que les âmes suivent des courants, et qu'elles peuvent s'y reconnaîtrent, tout en étant tout à fait spéciales et particulières, comme chaque être humain. Je ne suis pas si différente finalement puisque mon âme a trouvé des choses ici-bas dans lesquelles elle se reconnaît et qu'elle aime passionnément. Mais cessez de me juger, j'ai un tribunal de l'Inquisition permanent dans la tête pour ça. Et cette phrase toute bête qu'une amie m'a dite « le but n'est pas de te juger » et bien ça paraissait tellement évident. C'est vrai, pourquoi passer son temps à se juger soi même tout le temps ? à rien, à part à brimer ce que l'on est vraiment, et à s'empêcher d'avancer.

Un esprit est si vaste. Comment saisir toutes ses nuances ? A une personne il faut toute une vie pour tenter de se connaître elle-même. Et pour se connaître elle même elle a besoin de la sagesse, qui s'acquière dans le savoir, le savoir transmettant l'expérience. Mais il est tant d'expériences qui ne s'acquièrent qu'en les vivant… parfois je crois qu'il faut juste suivre sa route, être curieux de toute, vivre sa vie simplement, et ne plus se poser de question. Là j'ai du mal. Mais ce n'est pas parce que l'on se pose des questions et que l'on essaie d'être prudents et d'agir bien qu'on le fait. Mais les erreurs font partie de l'expérience…

Bon il y en a encore tant que j'aimerais déblatérer mais là pour le moment ça ira. J'espère que vous aurez compris que le but est qu personne ne lise ce truc  indigeste, c'est juste histoire d'exorciser un peu ce qu'il y a là dedans.

Et pour finir une petite note d'humour de la part de mon ancêtre !

Portez vous bien

Et à tous les gens que j'aime…

Je vous aime !

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