Me voici revenue brièvement. Je vais prendre le temps de faire cet article que j'aurais voulu poster bien plus tôt.
Tout d'abord, je voulais vous présenter un texte que je trouve magnifique, et qui montre bien, je trouve, la vanité de nos actions, de nos colères, de nos espoirs, de nos existences même. Ce n'est pas un constat amer, c'est quelque chose qui permet de relativiser un peu…
Si vous trouvez l'auteur vous aurez le droit de m'embrasser la main. Ne me remerciez pas, la nature m'a faite généreuse XD
Memory
In the valley of Nis the accursed waning moon shines thinly, tearing a path for its light with feeble horns through the lethal foliage of a great uperas-tree. And within the depths of the valley, where the light reaches not, move forms not meant to be beheld. Rank is the herbage on each slope, where evil vines and creeping plants crawl amidst the stones of ruined palaces, twining tightly about broken columns and strange monoliths, and heaving up marble pavements laid by forgotten hands. And in trees that grow gigantic in crumbling courtyards leap little apes, while in and out of deep treasure-vaults writhe poison serpents and scaly things without a name. Vast are the stones which sleep beneath coverlets of dank moss, and mighty were the walls from which they fell. For all time did their builders erect them, and in sooth they yet serve nobly, for beneath them the grey toad makes his habitation.
At the very bottom of the valley lies the river Than, whose waters are slimy and filled with weeds. From hidden springs it rises, and to subterranean grottoes it flows, so that the Demon of the Valley knows not why its waters are red, nor whither they are bound.
The Genie that haunts the moonbeams spoke to the Demon of the Valley, saying, "I am old, and forget much. Tell me the deeds and aspect and name of them who built these things of Stone." And the Demon replied, "I am Memory, and am wise in lore of the past, but I too am old. These beings were like the waters of the river Than, not to be understood. Their deeds I recall not, for they were but of the moment. Their aspect I recall dimly, it was like to that of the little apes in the trees. Their name I recall clearly, for it rhymed with that of the river. These beings of yesterday were called Man."
So the Genie flew back to the thin horned moon, and the Demon looked intently at a little ape in a tree that grew in a crumbling courtyard
Avec pour illustrer cela une toile de Cole, qui, si je ne m'abuse, était un peintre XVIIIe d'outre atlantique. Cette toile est nommée Desolation et elle illustre également très bien l'état actuel de mon âme.
Disons qu'en ce moment je me sens un peu perdue, je ne vois autours de moi que la mort et la maladie. Mort autant physique que symbolique. J'achève tant bien que mal un parcours, je ne sais ce qui se trouve au delà. Malade, c'est ainsi que je me sens. J'ai besoin de repos, de me poser, de souffler, de vivre, enfin.
J'aimerais laisser quelques mots à ma tante, mots qu'elle ne pourra jamais lire, mots que je ne peux plus lui direTrop tard. Un jour j'apprendrais qu'il faut s'y prendre à temps pour dire mes sentiments. Enfin, je te remercie d'avoir été là, même si tu es partie trop tôt. Tu as illuminé les gens qui t'ont côtoyé. Tu as su m'inspirer la passion qui m'anime aujourd'hui, et m'y encourager. Ce que tu m'as apporté, je le garderai toujours en moi, et tu vivras encore à travers cela. Ce petit scarabée que tu m'avais rapporté de Louxor aujourd'hui a un sens particulier pour moi, il représente ta renaissance au delà du monde. Il m'encourage à continuer, même si je suis triste de poursuivre la route sans toi, physiquement, car tu es toujours là. Je sens que tu m'épaules dans ce que je veux faire, et je veux y arriver, pour toi.
Merci. Et au jour où nous nous retrouverons peut-être.
Merci à tous ceux qui sont là autours de moi en ce moment. Je me rend compte que je ne suis pas seule, et c'est étrange, moi qui passe mon temps enfermé à m'aliéner la tête. Merci à tous mes amis pour leur soutien. Merci à Sarah d'être là et de m'épauler, quand elle même traverse une difficile période. merci pour le concert, revoir Roy a été un vrai bonheur. Voir toute cette belle compagnie a été un bonheur. Me casser la voix aussi. Ça faisait tellement longtemps que je ne n'avais plus senti ça ! merci à ma Buf d'être là aussi, de compatir et de m'encourager ! on se défoule bien toute les deux ^^. Merci aux bordelais d'être passé, ça faisait longtemps ! c'était un plaisir, surtout que le marché m'a bien changé les idées. Maintenant j'ai de quoi arroser ma licence,
il ne reste plus qu'à la décrocher ! (genre c'est dans la poche) et je confirme que les tenues XVIIIe sont définitivement magnifiques. Et monsieur Perruque portait bien une perruque (3 personnes au monde pourront comprendre ça) on ne me trompe pas sur la marchandise.
Merci à tous les autres, Adé, Fred Fabou et tous ceux qui sont là et que je ne cite pas forcément. Après les partiels je pourrais enfin vous casser les pieds convenablement ^^
J'ai hâte, si hâte, que tout cela se termine. En même temps j'ai peur. De toutes les portes qu'il y a devant moi, il n'y en a qu'une que j'ai envie d'ouvrir en ce moment et de refermer définitivement sur moi. Comme tout un chacun. La porte menant à mes rêves, à mon petit univers personnel où je peux tout.
Ici, on ne peut qu'attendre, espérer, et sacrifier. Je suis lasse de sacrifier.
Aller, on continue…
Cette toile de Bocklin me fait penser à elle. Il s'agit normalement d'une vestale, mais ce blanc, ces fleurs et ce feu, et ce linge sur la bouche, me remémore un certain concept romain.