Dimanche 19 septembre 2010 à 7:00

Aujourd’hui, c’est la saint Perceval. Ne regardez pas sur le calendrier, c’est moi qui l’ai décidé. Parce que Perceval est pour moi un saint et qu’il mérite son jour à lui, et que ce jour particulier était tout indiqué.
 
http://www.timelessmyths.com/arthurian/gallery/parsifal.jpg
 
Vu que je n’ai pas vraiment le temps de m’épancher sur la question de qui il est et pourquoi je le révère, je ressors ce que j’avais écris dans un ancien article oublié, et qui explique très bien les choses.
 
Perceval, c’est avant tout pour moi un symbole, plus qu’un personnage de roman.
Comment expliquer ce qui me fascine autant chez lui ? beaucoup restent sur l'image du jeune gallois inculte faisant tout de travers, quand ils ne voient pas en lui le gros bêta (par ailleurs charmant) de la série bien connue diffusée sur m6. oh, non, Perceval est loin d'être bête, il suffit de faire un petit effort de lecture… j'ai entendu beaucoup de critiques sur lui… bien sûr au début c'est un ado un peu boulet, comme tous les ados, j'en connaît même beaucoup chez qui ça s'attarde dramatiquement. Voilà ce qui est très intéressant chez Perceval, c'est son évolution, c'est la façon dont il passe du statut de jeune ignorant turbulent à… chevalier célestiel. Car oui, c'est bien ce qu'il devient, c'est bien ce que Chrétien a voulu faire de lui, même s'il a disparu avant de pouvoir finir son œuvre… ce qui laisse un mystère fascinant, étant donné que chacun peut imaginer la suite à sa convenance, et beaucoup le firent, bien qu’ aucune version que j'ai lu ne me satisfasse.
Selon moi, et je ne suis pas la seule à le penser, Perceval, celui qui brise, est également celui qui restaure. Là où il sème d'abord le désordre, c'est pour mieux rétablir par la suite, instaurer un nouvel ordre. C'est ce que l'on peut voir avec l'épisode de l'Orgueilleux et de son amie, et d'après moi le reste suit le même schéma, et ainsi Perceval est-il celui voué à trouver ce Graal (et non pas cet insupportable Galaad) qu'il vit d'abord passer sans mot dire.
A ce propos, pour ceux qui le décrient là-dessus, c'était nécessaire. Perceval n'était pas encore initié, il n'était donc pas en mesure de dire les mots attendus. Et s'il avait parlé dès le début, la Quête n'aurait pu se faire, et sans Quête, pas de cheminement intérieur, tous les chevaliers seraient resté des chevaliers terrestres en attente de vaine gloire mondaine, au lieu de se chercher eux même… bon je sais tout cela est confus, mais Perceval est présenté comme le chevalier célestiel, (un Messie en quelque sorte) ce qu'il cherche n'est pas gloire mondaine, mais gloire céleste, qu'il ne peut trouver qu'en cheminant en lui même (le magnifique épisode des 3 gouttes de sang sur la neige sont un bon début)(ou pourquoi la neige me rend encore plus folle que de coutume) , et c'est pour cela que folie le frappe. Ce n'est qu'en se perdant que l'on peut trouver un tel chemin. Les saints les plus cotés sont ceux qui ont traversés une phase de folie par laquelle ils ont pu accéder au chemin du divin…(à vaincre sans péril on triomphe sans gloire) je ne vous fait pas un éloge de la folie (pour cela référez vous à Erasme) mais c'est un aspect important pour comprendre ce qui fait de Perceval un être si fascinant. Et c'est l'initiation…
Pas étonnant qu'il ait intéressé de près les… symbolistes. Et siiiii (rire satisfait et un brin sadique) oui il fallait que je les case ceux là, mais en même temps Perceval est l'icône la plus parfaite du symbolisme d'après moi. ^^
Pour résumer, il est l'incarnation du chevalier célestiel (si, ce mot existe par décret du roi, et le roi c'est moi), il est l'incarnation de l'être qui cherche en lui même pour atteindre le divin (et ça me fait penser à mon cours sur les religions romaines), qui cherche en lui même pour se trouver, tout simplement. Il est le jeune homme que folie doit frapper avant d'atteindre la sagesse, il est l'Initié, et bien plus que cela encore.
je ne puis résister à vous présenter une autre représentation que mon ami Jean Delville fit de lui :
http://lostsoulslair.cowblog.fr/images/DelvilleJeanParsifal.jpg
 
Aaah quelle beauté, quelle harmonie des formes et des couleurs, je ne sais pas, mais ce tableau dégage quelque chose qui me fait frissonner d'exaltation. C'est tout simplement rayonnant, comme cette lumière qui vient frapper le siège de ses pensées, avec cette chevelure d'or qui se confond avec le feuillage, et la lance ceinte d'un voile comme pour lui enlever son aspect guerrier, meurtrier, pour l'assimiler à la sacralité, même si la lance de Longinus est plutôt du ressort de Gauvain (tout l'inverse de Perceval… un homme qui n'évolue pas, un chevalier des vaines gloires mondaines qui ne cède pas à la folie pour le faire face aux frivolités qui le ridiculisent) et qu'elle lui obscurcit plutôt le visage… c'est de toute beauté… et non je ne me répète pas.
 
Je n’ai pas de dieu, pas de religion. Je suis fascinée en revanche par la conception de sacré et de divin, et je pense que c’est pourquoi j’aime tant les mythologies du monde entier. J’ai mes propres conceptions du sujet, ma mythologie personnelle, dont chaque objet n’est pas une entité divine à laquelle je voue un culte, mais un symbole de ma conception de la sacralité. Symbole, idée, idéal.
J’aimerais,  comme William Blake, pouvoir voir du divin dans chaque chose. J’aime d’ailleurs beaucoup ses pensées sur la question, car il me semble que sa mythologie est, comme je le recherche, avant tout comme ressortant du symbolisme.
L’objectif étant de voir plus loin, voir au-delà. Ouvrir ses yeux sur un ailleurs transcendant qui n’est peut-être que dans l’esprit, mais qui est.
Je crois que ça ne voudra rien dire pour personne, mais je me comprend, et c’est déjà pas mal.
 
Bonne fête à Perceval, donc. Bonne fête aux symbolistes, et à William Blake, tant qu’on y est.
Note en passant : je trouve ça assez curieux de m’intéresser au bouddhisme au moment même où mes passions son à leur paroxysme, quand le bouddhisme prône le renoncement des passions. En même temps, renoncer à ses passions demande déjà une immense passion. Passion, je le rappelle, c’est patior, la souffrance. Souffrir pour s’affranchir de la souffrance. Etre passionné pour annihiler la passion. Je trouve ça très intéressant. Le renoncement, c’est la transcendance de soi pour quelque chose de plus grand, c’est une forme suprême d’amour. Non ?
 
Et mes plus tendres pensées pour mon saint Graal, mon calice sacré aux lèvres duquel je bois la plus merveilleuse des expériences mystiques, dont la lumière m’irradie et me permet de voir, de ressentir et d’aimer au-delà.
 
 
 

Lundi 5 janvier 2009 à 16:50

Puisse cette année 2009 (le 9 est un chiffre de plénitude il me semble) être un excellent cru pour tous. Puissent les rêves s’accomplir… Puissez vous, mes amis chers, être resplendissant de bonheur, d’amour et de santé.
 
Ce n’était pas pour présenter mes vœux de nouvelle année que j’écris présentement, mais pour attirer l’attention du chaland sur deux petites nouveautés dans mon antre (deux modules au milieu de tout le bordel à gauche)
 
J’adore toutes les petites vétilles personnalisables que cowblog propose dans sa V3, même si ça ne sert vraiment à rien, à part peut-être à avoir un vrai chez soi virtuel, un bout d’âme sur un coin de toile. Bref.
 
Avec Réminiscence, vous pourrez voir les hérésies commises à la même époque l’an dernier. Ce qui permet des (re)découvertes sympathiques, et où je me rend compte que ma nécrophilie spirituelle ne date vraiment pas d’hier. Je vais me remettre aux titres racoleurs, ne serait-ce que parce que ça me fait rire toute seule quand je les relis après.
 
Quant à Venite Adoremus, comme son nom l’indique (Venez, adorons) c’est un petit naos virtuel servant à l’adoration de mes aimés. On y retrouvera donc les habitués de mes lignes, dont la présence ne surprendra sûrement personne me lisant un peu, mais aussi quelques personnages « mythiques », dont Perceval aujourd’hui. Je ne changerais sûrement pas tous les jours ce petit autel de mon panthéon personnel, mais ça tournera tout de même assez régulièrement. Ah, et je prévois déjà de mettre parfois des personnages que je n’idolâtre pas particulièrement, mais pour lesquels j’ai une petite pensée, et une certaine admiration, suivant les humeurs.
 
Perceval aujourd’hui car enfin la neige s’amasse sur la terre gelée, la neige recouvre tout de son blanc linceul, et c’est comme si un nouveau monde se révélait. Un monde de silence, de calme, un monde un peu fantomatique. Un ailleurs éphémère. Il y a si peu de neige ici… Chaque fois que je vois un flocon, il me remémore Perceval. Alors un tapis de neige aussi dru ne peut que me ravir l’âme. Je profite donc que les transports, ma santé et autres petites choses m’empêchent d’aller en cours aujourd’hui (quel malheur ! ^^) pour observer ce spectacle avec ravissement, en tentant de ne pas entendre les vociférations de Torquemada pour que je me dépêche d’aller réviser.
 
Voilà pourquoi je pense à Perceval chaque fois qu’il neige :
 
Et Percevax la matinee
fu levez si con il soloit,
qui querre et ancontrer voloit
avanture et chevalerie;
et vint droit an la praerie
ou l'oz le roi estoit logiee,
qui fu gelee et annegiee.
Et einz que il venist as tentes,
voloit une rote de gentes
que la nois avoit esbloïes.
Veües les a et oïes,
qu'eles s'an aloient fuiant
por .i. faucon qui vint bruiant
aprés eles de grant randon,
tant c'une an trova a bandon
qu'ert d'antre les altres sevree,
si l'a ferue et si hurtee
qu'ancontre terre l'abati;
mes trop fu tart, si s'an parti,
il ne la volt lier ne joindre.
Et Percevax comance a poindre
la ou il ot veü le vol.
La gente fu ferue el col,
si seinna .iii. gotes de sanc
qui espandirent sor le blanc,
si sanbla natural color.
La gente n'a mal ne dolor
qu'ancontre terre la tenist
tant que il a tans i venist;
ele s'an fu ençois volee,
et Percevax vit defolee
la noif qui soz la gente jut,
et le sanc qui ancor parut.
Si s'apoia desor sa lance, ...*
Que la fresche color li sanble

qui est an la face s'amie,
et panse tant que il s'oblie.
Ausins estoit, an son avis,
li vermauz sor le blanc asis
come les gotes de sanc furent
qui desor le blanc aparurent.
An l'esgarder que il feisoit
li ert avis, tant li pleisoit,
qu'il veïst la color novele
de la face s'amie bele.
Percevax sor la gote muse
tote la matinee et use
 
Extrait du Conte du Graal de l’ami Chrétien de Troyes (wikisource, ça rox comme ils disent les jeunes)
 
Voilà une réminiscence qui date d’il y a 2 ans déjà… ce que m’inspire la neige…
 
**a des visions de certaines personnes, le manteau noir et les cheveux flottant au vent et constellés de petits flocons. Roaaaar**

http://arttoheartweb.com/worshipresources/praises/pr_Friedrich_Winter_files/image002.jpg
Caspar David Friedrich, Paysage d'hiver, 1811
(cliquer sur l'image pour un plus grand format)

Artiste romantique renié par ses contemporains, Friedrich voyait la nature comme receptacle de la présence divine dont l'homme moderne se trouvait coupé par son aveuglement. Il incitait le spectateur à se servir de son oeil intérieur pour retrouver le divin au travers de la nature, grâce à son imagination (presque comme Blake <3 qui lui voyait le divin aussi en dehors de la nature, partout) mais le chemin est difficile et l'homme reste seul au milieu du cosmos...

 
 
Vale

Lundi 12 mai 2008 à 2:03

  

free music

 

Hier était la belle journée de Pentecôte ! (pas eu le temps de poster avant minuit !) par un soleil radieux qui fit étinceler les jeunes feuilles comme autant de lames d'or ! ah beau spectacle en vérité, et l'air embaume ce tableau de mille senteurs envoûtantes qui ravissent l'âme d'un charme serein.

Non ça ne veux pas dire que j'ai passé la journée à contempler le jardin d'un œil alourdi par le farniente, j'aurais bien aimé d'ailleurs.

la Pentecôte donc! (l'exaltation sur la nature ensoleillée ne fait pas partie du sujet)

Pourquoi cet intérêt ?

Tout simplement car, comme chacun sait qui s'intéresse à notre bon roi Arthur, c'était à ce jour qu'il réunissait ses preux chevaliers de la Table Ronde !

Il me tarde de me replonger dans les délices des récits merveilleux de notre ami Chrétien de Troyes ! en ce moment ce serait pour voir la vision qu'il laisse de la chevalerie idéale telle qu'on la concevait au XIIe siècle et le poids de l'Eglise dans la formation de cet idéal… ah la fac m'a perverti je ne puis plus rien concevoir sans analyses ! ah, attendons au moins que ça soit fini…

 

Sans plus attendre un extrait d' Yvain, le chevalier au Lion, c'est le paragraphe d'ouverture d'ailleurs. Ayant l'esprit aussi fatigué que les doigts engourdis je ne recopierai pas la version en français moderne que je possède, préférant vous laisser savourer le français médiéval. Mes rares lecteurs pourront ainsi y aller de leur propre interprétation ^^

 

Li boins roys Artus de Bretaigne,
La qui proeche nous ensengne
Que nous soions preus et courtois,
Tint court si riche conme rois
A chele feste qui tant couste,
C'on doit nonmer le Penthecouste.
Li rois fu a Cardoeil en Gales;
Aprés mengier, parmi les sales,
Li chevalier s'atropelerent
La ou dames les apelerent
Ou damoiseles ou pucheles.
Li un recontoient nouveles,
Li autres parloient d'Amours,
Des angousses et des dolours
Et des grant biens qu'en ont souvant
Li desiple de son couvant,
Qui lors estoient riche et gens;
Mais il y a petit des siens,
Qui a bien pres l'ont tuit laissie,
S'en est Amours mout abaissie;
Car chil qui soloient amer
Se faisoient courtois clamer,
Que preu et largue et honnorable;
Mais or est tout tourné a fable,

Car tiex y a qui riens n'en sentent,
Dïent qu'il ayment et si mentent,
Et chil fable, menchongne en font
Qui s'en vantent et droit n'i ont.
Mais pour parler de chix qui furent,
Laissons chix qui en vie durent,
Qu'encor vaut mix, che m'est avis,
Un courtois mors c'uns vilains vis.

 

 

La Pentecôte m'est donc chère car elle me rappelle l'univers arthurien, et plus particulièrement mon cher, très-aimé et merveilleux Perceval

Il m'est difficile de lui rendre hommage aussi bien que je le voudrais et c'est pourquoi il n'y en a pas eu avant ici.

Comment expliquer ce qui me fascine autant chez lui ? beaucoup restent sur l'image du jeune gallois inculte faisant tout de travers, quand ils ne voient pas en lui le gros bêta (par ailleurs charmant) de la série bien connue diffusée sur m6. oh, non, Perceval est loin d'être bête, il suffit de faire un petit effort de lecture… j'ai entendu beaucoup de critiques sur mon aimé… bien sûr au début c'est un ado un peu boulet, comme tous les ados, j'en connaît même beaucoup chez qui ça s'attarde dramatiquement. Voilà ce qui est très intéressant chez Perceval, c'est son évolution, c'est la façon dont il passe du statut de jeune ignorant turbulent à… chevalier célestiel. Car oui, c'est bien ce qu'il devient, c'est bien ce que Chrétien a voulu faire de lui, même s'il a disparu avant de pouvoir finir son œuvre… ce qui laisse un mystère fascinant, étant donné que chacun peut imaginer la suite à sa convenance, et beaucoup le firent, même si aucune version que j'ai lu ne me satisfasse. Selon moi, et je ne suis pas la seule à le penser, Perceval, celui qui brise, est également celui qui restaure. Là où il sème d'abord le désordre, c'est pour le mieux rétablir par la suite. C'est ce que l'on peut voir avec l'épisode de l'Orgueilleux et de son amie, et d'après moi le reste suit le même schéma, et ainsi Perceval est-il celui voué à trouver ce Graal (et non pas cet insupportable Galaad) qu'il vit d'abord passer sans mot dire. A ce propos, pour ceux qui le décrient là-dessus, c'était nécessaire. Perceval n'était pas encore initié, il n'était donc pas en mesure de dire les mots attendus. Et s'il avait parlé dès le début, la Quête n'aurait pu se faire, et sans Quête, pas de cheminement intérieur, tous les chevaliers seraient resté des chevaliers terrestres en attente de vaine gloire mondaine, au lieu de se chercher eux même… bon je sais tout cela est confus, mais Perceval est présenté comme le chevalier célestiel, (un Messie en quelque sorte) ce qu'il cherche n'est pas gloire mondaine, mais gloire céleste, qu'il ne peut trouver qu'en cheminant en lui même (le magnifique épisode des 3 gouttes de sang dans la neige sont un bon début)(ou pourquoi la neige me rend encore plus folle que de coutume) , et c'est pour cela que folie le frappe. Ce n'est qu'en se perdant que l'on peut trouver un tel chemin. Les saints les plus cotés sont ceux qui ont traversés une phase de folie par laquelle ils ont pu accéder au chemin du divin…(à vaincre sans péril on triomphe sans gloire) je ne vous fait pas un éloge de la folie (pour cela référez vous à Erasme) mais c'est un aspect important pour comprendre ce qui fait de Perceval un être si fascinant. Et c'est l'initiation

Pas étonnant qu'il ait intéressé de près les… symbolistes. Et siiiii (rire satisfait et un brin sadique) oui il fallait que je les case ceux là, mais en même temps Perceval est l'icône la plus parfaite du symbolisme d'après moi. ^^

Pour résumer, je l'aime passionnément, il est l'incarnation du chevalier célestiel (si, ce mot existe par décret du roi, et le roi c'est moi), il est l'incarnation de l'être qui cherche en lui même pour atteindre le divin (et ça me fait penser à mon cours sur les religions romaines), qui cherche en lui même pour se trouver, tout simplement. Il est le jeune homme que folie doit frapper avant d'atteindre la sagesse, il est l'Initié, et bien plus que cela encore.

Après ce bref message d'amour indigne de lui, mais quels mots trouver qui rendraient mes sentiments, et quels sentiments pourraient être assez dignes de lui, ah. Bref, donc, je ne puis résister à vous présenter quelques représentations que mon ami Jean Delville fit de lui :

 bon beh allez regarder le temps que j'exorcise cette saloperie hérétique de pc qui pour une raison mystérieuse refuse d'afficher cette peinture pour la 10eme fois en 2 articles

Aaah quelle beauté, quelle harmonie des formes et des couleurs, je ne sais pas, mais ce tableau dégage quelque chose qui me fait frissonner d'exaltation. C'est tout simplement rayonnant, comme cette lumière qui vient frapper le siège de ses pensées, avec cette chevelure d'or qui se confond avec le feuillage,(tiens ça rappelle ce que je divaguais au début de cet article) et la lance ceinte d'un voile comme pour lui enlever son aspect guerrier, meurtrier, pour l'assimiler à la sacralité, même si la lance de Longinus est plutôt du ressort de Gauvain (tout l'inverse de Perceval… un homme qui n'évolue pas, un chevalier des vaines gloires mondaines qui ne cède pas à la folie pour le faire face aux frivolités qui le ridiculisent) et qu'elle lui obscurcit plutôt le visage… c'est de toute beauté… et non je ne me répète pas.

prière de ce rendre ici, pour la même raison que précédemment (brûlez-les tous, et torturez-les bien avant)

 

 

J'ai d'autres représentations de lui, mais l'ennui c'est que pour la plupart l'artiste est inconnu au bataillon… nous verrons cela pour un prochain article, avec quelques lignes du Conte du Graal

 

Pour la musique, encore du Therion, mais on ne va pas se priver de ce qui est bon ! et cette musique en particulier car, ma foi, elle fait directement référence à la Quête du Graal. Selon une version Allemande du mythe, le Graal aurait été taillé dans la couronne d'émeraude ceignant le front de… Lucifer.

C'est bon, je l'ai casé, je peux fermer la boutique ! XD

 

Et vive la Bretagne !

envie de meurtre sur ce pc...

La démente qui ne pouvait pas faire un article sans parler de Lucifer et consort

 

Dessin inachevé, toujours de Delville, représentant encore Perceval… ah, que dire, je suis plus troublée encore que par le précédent tableau. Ici on touche au cœur, à l'âme, et cette figure abandonnée au divin me subjugue. Figure hiératique rayonnante, emplie de vie, avec les ondulations de sa chevelure et pourtant figée, sombre et comme recouverte d'un linceul, figure qui ne contemple pas ce monde, il se trouve entre les mondes, et au-delà. Vie et mort à la fois, céleste et terrestre, ombre et lumière, humain et divin

<< méfaits précédents | 1 | méfaits suivants >>

Créer un podcast