Sur ce, Vale, bon week end, et que les dieux de l’Inframonde soient beaux joueurs à l’uluma.
Samedi 21 mars 2009 à 2:01
Sur ce, Vale, bon week end, et que les dieux de l’Inframonde soient beaux joueurs à l’uluma.
Samedi 8 novembre 2008 à 0:55
Tout cela pour dire que les hérétiques parlent aux hérétiques.
Hetep... hetep
"En paix, en paix"
En plus d'une nécromancie onirique qui m'a permis de me faire accorder une bénédiction...
Reste à trouver pourquoi.
Nous reprendrons cette conversation, n'est-ce pas? *adoration*
A nouveau (toujours) perdue dans le brouillard, ne sachant quelle voie/voix suivre... Avec la sensation d'avoir manqué le coche. Trop tard?
En ce moment ce sont mes rêves que je suis. Proviennent-ils de la porte d'ivoire ou de la porte de corne, cela je ne sais, mais je ne veux pas avoir de regrets. ca commence mal.
fermer les yeux pour s'ouvrir le regard? et s'éveiller enfin...
Dimanche 29 juin 2008 à 2:40
Tout d'abord je remercie bien bas ma Bufinette qui m'a concocté pas moins de 3 nouveaux habillages tout beaux tout dark (Breizh, Raspoutine et Spanish Inquisition) <3
Etant quelqu'un de très actif, le plus gros de mes journées (malgré les diverses tâches qui m'attendent) tient dans une occupation normalement saine : la réflexion. Le problème est que chez moi cela tourne souvent au délire psychotique le plus total, car mes prédilections vont aux interprétations tordues. Je suis la grande prêtresse syllogisme tortueux ! muhahahaha !
Donc le délire du moment… (roulements de tambour) un rapprochement entre plusieurs divinités aztèques et égyptiennes !
Effectivement mon exaltation du moment se porte sur la culture méso-américaine, et particulièrement les Aztèques (avec un très bon ouvrage de M. Soustelle). Et quelque chose m'a beaucoup intrigué vis à vis de certaines divinités que j'ai trouvées assez proches d'autres divinités égyptiennes… pour bien comprendre, il faut bien avoir conscience du cadre. Désolé pour les généralités mais j'aime mieux que ce soit bien clair : La civilisation égyptienne et ses dieux se sont épanouis sur les berges du Nil entre le IV millénaire et le Ier siècle avant notre ère, mais le culte isiaque, ainsi que celui de quelques autres divinités s'est perpétué dans l'empire romain, quoique sous une forme bien différente du culte original. Là n'est pas le propos. Quant aux Aztèques, anciens nomades, ils se sont implantés dans la vallée de Mexico au début du XIVeme siècle, enfin, disons plutôt que c'est au centre du lac de Mexico qu'ils se sont véritablement sédentarisés. Ils étaient en pleine apogée à la tête d'un empire dont la tête se trouvait à Mexico-Tenochtitlan -avec les cités confédérées de Texcoco et Tlacopan- lorsqu'ils se trouvèrent brusquement face à l'amour, la tolérance et la charité des chrétiens d'occident au début du XVIeme siècle… qui anéantit totalement leur civilisation en commençant par son cœur, la religion.
Là, vous pensez peut être « normal, après tout leur religion était immonde, ces sacrifices humains quand même… »
Ah ! Certainement vous approuvez mieux les tortures raffinées de l'Inquisition (et je sais de quoi je parle) et la doctrine ecclésiale qui entend bien faire mourir (mais vraiment quand on ne pourra plus le torturer plus longtemps sans le tuer) l'hérétique et l'infidèle…ce qu'elle ne s'est pas gênée de faire, pour la plus grande gloire de Dieu, n'est ce pas ? Les sacrifices humains, aussi atroces peuvent-ils paraître, ont fait bien moins de victimes que le Saint Office et sa suite de conquistadores… car les victimes offertes étaient des guerriers élevés dans l'idée qu'il n'y avait pour eux de plus grande gloire que cette fin. Il y avait donc peu de morts finalement en guerre. quel choc face à la conception de la guerre des espagnols… (rappel : ceux qui ne sont pas morts sont nos esclaves)
Bon on ne va pas entrer dans un discours idéologique « qui sont les gentils, qui sont les méchants » puisque l'humanité par essence est sanguinaire, mais c'était pour présenter un peu le cadre aztèque, dont certains aspects religieux se rapprochent d'ailleurs de la conception chrétienne, surtout en ce qui concerne son clergé (ascèse, mortification, sacrifice de soi, maîtrise de ses pulsions, baptême des enfants, etc.) les Aztèques étaient polythéistes et adoptaient tous les dieux qu'ils rencontraient, et leurs dieux principaux étaient pour la plupart issus, comme leur culture, des Toltèques et des Mayas. Parmi eux on peut citer Uitzilopochtli, le dieu de Tenochtitlan, dieu solaire guerrier que l'on peut présenter, pour simplifier comme le chef de la bande ^^ Mais parmi les dieux les plus importants il y a également… Quetzalcoatl (le plus connu) et Tezcatlipoca.
Et c'est là où je voulais en venir… oui il a fallut le temps !
Il se trouve en effet que je vois une certaine correspondance entre les deux derniers cités et… Osiris et Seth du panthéon égyptien. On va même amplifier l'hérésie avec Xolotl/Anubis. Oui, exactement, des dieux de panthéons aussi éloignés dans le temps que dans l'espace…
Explications !
Tout le monde se rappelle bien d'Osiris ? (Ousir en VO)
Petit fils de Rê lui même, aîné d'une fratrie de 5 dieux, celui que l'on nommait également Ounnefer (l'être parfait) était destiné à régner sur l'Egypte. Ce qu'il fit d'ailleurs avec brio, étant un dieu-roi civilisateur… « il sortit les hommes de la barbarie, leur enseigna la façon de cultiver la terre, d'élever des animaux, de se faire des vêtements, et fit cesser les sacrifices humains, remplaçant les hommes par des animaux. »
Oh, étrange, Quetzalcoatl ressemble beaucoup à cette description ! dieu-roi civilisateur de la mythique cité de Tula (la civilisation précédant les Aztèques et dont ils se réclamaient). On dit qu'il aimait tant les habitants de cette cité qu'il abandonna le sacrifice humain, auquel il substitua le sacrifice d'animaux. il est lui même un des 4 (5 avec Tlaloc) enfants du couple de divinités primordiales, désignés tous sous le nom de Tezcatlipoca, chacun différencié par une couleur. Quetzalcoatl était le Tezcatlipoca blanc, associé à l'ouest (où je suis fréquemment) mais également à la lumière, au soleil et au vent.
Le dieu connu sous le nom de Tezcatlipoca (le true one) avait lui pour couleur le noir. Chacun d'eux régnait sur une ère appelée Soleil.
Or ce fameux Tezcatlipoca était un dieu guerrier et passablement violent, amateur de sorcellerie et de force chaotique. Un peu comme, ah bah tiens, le frère d'Osiris, Seth le rouge, maître des déserts (qui a également des fonctions guerrières… qui plus est c'était lui seul qui pouvait défaire chaque nuit le monstrueux serpent Apophis menaçant d'engloutir le soleil. en parlant d'Apophis… une comète de ce nom risque bien de nous faire la peau en 2036 ! on a intérêt à remettre le culte Sethien à l'honneur… oh, vous ne devinerez jamais, mais en fait c'est un peu déjà le cas… car Seth n'est devenu autre que… le grand Satan lui même ! (Sheïtan en arabe, c'est quand même flagrant…^^))
A noter que pour aucun des deux peuples ces dieux plutôt capricieux n'étaient une personnification du mal, ou maléfiques. Ils étaient honorés tels qu'ils étaient, la diabolisation se fit postérieurement.
Dans les deux mythologies on assiste à des batailles fratricides pour le pouvoir. La différence c'est que chez les Aztèques c'est Tezcatlipoca qui régna en premier avant que Quetzalcoatl ne le détrône, mais il se fit rendre la monnaie de sa pièce. (Tezcatlipoca le chassa de Tula et… détruisit l'humanité ^^)
En Egypte Seth vient après l'assassinat de son frère, mais il se fit écarter du pouvoir par son neveu Horus… enfin, pas tout à fait, puisqu'il conserva la domination des déserts, mais cela à la suite de looooongues batailles et paris plus ou moins, heu, pertinents (« le premier qui arrive de l'autre côté du fleuve dans un bateau en pierre ! celui qui reste le plus longtemps sous l'eau gagne la souveraineté ! » des trucs comme ça ...)
Tezcatlipoca et Seth (je dois dire que j'ai un faible pour ces deux là, ce qui est à n'en pas douter un signe) avaient également pour épouses des déesses de l'amour charnel : Xochiquetzal pour Tezcatlipoca, Anat et Astarté pour Seth
Pas convaincus ? je n'en ai pas terminé. (ne vous désespérez donc pas ainsi) Quetzalcoatl est également lié de prêt à la mort ! sous la forme du dieu cynocéphale Xolotl, il aide les âmes des morts dans leur chemin pour les enfers. C'est pourquoi on enterrait souvent des chiens avec les défunts.
Etrange, vous me rappelez ce qu'est devenu Osiris ? le dieu des morts ! extraordinaire… d ‘autant plus que le dieu Anubis (ça par exemple c'est un dieu cynocéphale aussi) est considéré comme issu de son corps (étant son fils). il était associé aussi à Oupouaout (« celui qui ouvre les chemins ») un autre dieu cynocéphale et psychopompe. Ah oui, c'est vrai, eux aussi guidaient les âmes des morts aux enfers…
Je ne peux pas trop comparer avec d'autres panthéons, mais il ne me semblerait pas extraordinaire qu'on puisse faire d'autres rapprochements. C'est vrai, un roi-dieu civilisateur associé aux morts, c'est une symbolique sympa. Ah regardez, Minos peut-être chez les Grecs ? de même la symbolique du chien en tant que guide pour l'au-delà semble naturel, étant donné la place du chien dans la vie autant que dans la psychologie humaine. J'aimerais réussir à m'exprimer plus clairement : un objet d'étude que je trouve passionnant est justement de voir les similitudes entre les différentes croyances, pratiques, cultures et civilisations. La symbolique commune de certains concepts, de certains objets. Le soleil : principe masculin et guerrier. La lumière, source de connaissance et bénéfice ; la nuit, associées aux ténèbres, source de mort, d'angoisse et de maléfices… on pourrait en citer à l'infini… par exemple, le mythe du déluge… et bien j'avais tenté de recenser à une époque toutes les civilisations qui parlaient d'un déluge (ayant détruit l'humanité) dans leurs mythes, et j'en avais déjà une bonne vingtaine. En Egypte, le déluge était… de la bière XD Râ avait chargé Sekhmet de détruire la vile engeance humaine ingrate envers son créateur et la déesse lionne avait fait un beau carnage, se repaissant du sang jusqu'à épuisement. Râ, prit de pitié pour ses créatures (enfin, il ne devait plus rester grand monde) recouvrit la terre de bière rouge, que la déesse à son réveil prit pour du sang et bu tant et si bien qu'elle était trop alcoolisée pour poursuivre le massacre…
Alors, la mythologie n'est t'elle pas magnifique ?
Ah, quand on regarde les magnifiques civilisations meso-américaines (d'ailleurs j'ai vu un magnifique documentaire sur la cité de Teotihuacan, ça fait rêver) et leur art à l'aspect si farouche, les dieux grimaçants dans des couleurs sanglantes sous des formes fantastiques, on se dit que M. Lovecraft aurait eu de quoi en tirer un nombre incroyable de récits à en perdre définitivement le sommeil… Ah, il y a tout de même une nouvelle: The transition of Juan Romero !
ça aurait été étonnant qu'Il passe à côté ! mais Il avait matière à beaucoup, beaucoup plus…
ah, ça fait du bien ! bientôt, une bonne blague peut-être, et je pense toujours au Hessois (étonnant) et à Hook (ça alors)
Ite, missa est !
Lundi 12 mai 2008 à 2:03
Hier était la belle journée de Pentecôte ! (pas eu le temps de poster avant minuit !) par un soleil radieux qui fit étinceler les jeunes feuilles comme autant de lames d'or ! ah beau spectacle en vérité, et l'air embaume ce tableau de mille senteurs envoûtantes qui ravissent l'âme d'un charme serein.
Non ça ne veux pas dire que j'ai passé la journée à contempler le jardin d'un œil alourdi par le farniente, j'aurais bien aimé d'ailleurs.
la Pentecôte donc! (l'exaltation sur la nature ensoleillée ne fait pas partie du sujet)
Pourquoi cet intérêt ?
Tout simplement car, comme chacun sait qui s'intéresse à notre bon roi Arthur, c'était à ce jour qu'il réunissait ses preux chevaliers de la Table Ronde !
Il me tarde de me replonger dans les délices des récits merveilleux de notre ami Chrétien de Troyes ! en ce moment ce serait pour voir la vision qu'il laisse de la chevalerie idéale telle qu'on la concevait au XIIe siècle et le poids de l'Eglise dans la formation de cet idéal… ah la fac m'a perverti je ne puis plus rien concevoir sans analyses ! ah, attendons au moins que ça soit fini…
Sans plus attendre un extrait d' Yvain, le chevalier au Lion, c'est le paragraphe d'ouverture d'ailleurs. Ayant l'esprit aussi fatigué que les doigts engourdis je ne recopierai pas la version en français moderne que je possède, préférant vous laisser savourer le français médiéval. Mes rares lecteurs pourront ainsi y aller de leur propre interprétation ^^
Li boins roys Artus de Bretaigne,
La qui proeche nous ensengne
Que nous soions preus et courtois,
Tint court si riche conme rois
A chele feste qui tant couste,
C'on doit nonmer le Penthecouste.
Li rois fu a Cardoeil en Gales;
Aprés mengier, parmi les sales,
Li chevalier s'atropelerent
La ou dames les apelerent
Ou damoiseles ou pucheles.
Li un recontoient nouveles,
Li autres parloient d'Amours,
Des angousses et des dolours
Et des grant biens qu'en ont souvant
Li desiple de son couvant,
Qui lors estoient riche et gens;
Mais il y a petit des siens,
Qui a bien pres l'ont tuit laissie,
S'en est Amours mout abaissie;
Car chil qui soloient amer
Se faisoient courtois clamer,
Que preu et largue et honnorable;
Mais or est tout tourné a fable,
Car tiex y a qui riens n'en sentent,
Dïent qu'il ayment et si mentent,
Et chil fable, menchongne en font
Qui s'en vantent et droit n'i ont.
Mais pour parler de chix qui furent,
Laissons chix qui en vie durent,
Qu'encor vaut mix, che m'est avis,
Un courtois mors c'uns vilains vis.
La Pentecôte m'est donc chère car elle me rappelle l'univers arthurien, et plus particulièrement mon cher, très-aimé et merveilleux Perceval…
Il m'est difficile de lui rendre hommage aussi bien que je le voudrais et c'est pourquoi il n'y en a pas eu avant ici.
Comment expliquer ce qui me fascine autant chez lui ? beaucoup restent sur l'image du jeune gallois inculte faisant tout de travers, quand ils ne voient pas en lui le gros bêta (par ailleurs charmant) de la série bien connue diffusée sur m6. oh, non, Perceval est loin d'être bête, il suffit de faire un petit effort de lecture… j'ai entendu beaucoup de critiques sur mon aimé… bien sûr au début c'est un ado un peu boulet, comme tous les ados, j'en connaît même beaucoup chez qui ça s'attarde dramatiquement. Voilà ce qui est très intéressant chez Perceval, c'est son évolution, c'est la façon dont il passe du statut de jeune ignorant turbulent à… chevalier célestiel. Car oui, c'est bien ce qu'il devient, c'est bien ce que Chrétien a voulu faire de lui, même s'il a disparu avant de pouvoir finir son œuvre… ce qui laisse un mystère fascinant, étant donné que chacun peut imaginer la suite à sa convenance, et beaucoup le firent, même si aucune version que j'ai lu ne me satisfasse. Selon moi, et je ne suis pas la seule à le penser, Perceval, celui qui brise, est également celui qui restaure. Là où il sème d'abord le désordre, c'est pour le mieux rétablir par la suite. C'est ce que l'on peut voir avec l'épisode de l'Orgueilleux et de son amie, et d'après moi le reste suit le même schéma, et ainsi Perceval est-il celui voué à trouver ce Graal (et non pas cet insupportable Galaad) qu'il vit d'abord passer sans mot dire. A ce propos, pour ceux qui le décrient là-dessus, c'était nécessaire. Perceval n'était pas encore initié, il n'était donc pas en mesure de dire les mots attendus. Et s'il avait parlé dès le début, la Quête n'aurait pu se faire, et sans Quête, pas de cheminement intérieur, tous les chevaliers seraient resté des chevaliers terrestres en attente de vaine gloire mondaine, au lieu de se chercher eux même… bon je sais tout cela est confus, mais Perceval est présenté comme le chevalier célestiel, (un Messie en quelque sorte) ce qu'il cherche n'est pas gloire mondaine, mais gloire céleste, qu'il ne peut trouver qu'en cheminant en lui même (le magnifique épisode des 3 gouttes de sang dans la neige sont un bon début)(ou pourquoi la neige me rend encore plus folle que de coutume) , et c'est pour cela que folie le frappe. Ce n'est qu'en se perdant que l'on peut trouver un tel chemin. Les saints les plus cotés sont ceux qui ont traversés une phase de folie par laquelle ils ont pu accéder au chemin du divin…(à vaincre sans péril on triomphe sans gloire) je ne vous fait pas un éloge de la folie (pour cela référez vous à Erasme) mais c'est un aspect important pour comprendre ce qui fait de Perceval un être si fascinant. Et c'est l'initiation…
Pas étonnant qu'il ait intéressé de près les… symbolistes. Et siiiii (rire satisfait et un brin sadique) oui il fallait que je les case ceux là, mais en même temps Perceval est l'icône la plus parfaite du symbolisme d'après moi. ^^
Pour résumer, je l'aime passionnément, il est l'incarnation du chevalier célestiel (si, ce mot existe par décret du roi, et le roi c'est moi), il est l'incarnation de l'être qui cherche en lui même pour atteindre le divin (et ça me fait penser à mon cours sur les religions romaines), qui cherche en lui même pour se trouver, tout simplement. Il est le jeune homme que folie doit frapper avant d'atteindre la sagesse, il est l'Initié, et bien plus que cela encore.
Après ce bref message d'amour indigne de lui, mais quels mots trouver qui rendraient mes sentiments, et quels sentiments pourraient être assez dignes de lui, ah. Bref, donc, je ne puis résister à vous présenter quelques représentations que mon ami Jean Delville fit de lui :
bon beh allez regarder là le temps que j'exorcise cette saloperie hérétique de pc qui pour une raison mystérieuse refuse d'afficher cette peinture pour la 10eme fois en 2 articles
Aaah quelle beauté, quelle harmonie des formes et des couleurs, je ne sais pas, mais ce tableau dégage quelque chose qui me fait frissonner d'exaltation. C'est tout simplement rayonnant, comme cette lumière qui vient frapper le siège de ses pensées, avec cette chevelure d'or qui se confond avec le feuillage,(tiens ça rappelle ce que je divaguais au début de cet article) et la lance ceinte d'un voile comme pour lui enlever son aspect guerrier, meurtrier, pour l'assimiler à la sacralité, même si la lance de Longinus est plutôt du ressort de Gauvain (tout l'inverse de Perceval… un homme qui n'évolue pas, un chevalier des vaines gloires mondaines qui ne cède pas à la folie pour le faire face aux frivolités qui le ridiculisent) et qu'elle lui obscurcit plutôt le visage… c'est de toute beauté… et non je ne me répète pas.
prière de ce rendre ici, pour la même raison que précédemment (brûlez-les tous, et torturez-les bien avant)
J'ai d'autres représentations de lui, mais l'ennui c'est que pour la plupart l'artiste est inconnu au bataillon… nous verrons cela pour un prochain article, avec quelques lignes du Conte du Graal…
Pour la musique, encore du Therion, mais on ne va pas se priver de ce qui est bon ! et cette musique en particulier car, ma foi, elle fait directement référence à la Quête du Graal. Selon une version Allemande du mythe, le Graal aurait été taillé dans la couronne d'émeraude ceignant le front de… Lucifer.
C'est bon, je l'ai casé, je peux fermer la boutique ! XD
Et vive la Bretagne !
envie de meurtre sur ce pc...
La démente qui ne pouvait pas faire un article sans parler de Lucifer et consort
Dessin inachevé, toujours de Delville, représentant encore Perceval… ah, que dire, je suis plus troublée encore que par le précédent tableau. Ici on touche au cœur, à l'âme, et cette figure abandonnée au divin me subjugue. Figure hiératique rayonnante, emplie de vie, avec les ondulations de sa chevelure et pourtant figée, sombre et comme recouverte d'un linceul, figure qui ne contemple pas ce monde, il se trouve entre les mondes, et au-delà. Vie et mort à la fois, céleste et terrestre, ombre et lumière, humain et divin…
Mercredi 29 août 2007 à 20:40