Me voici déjà de retour. C'est que j'en ai lourd sur la conscience. Voilà l'exposé des faits: ma rentrée universitaire à eu lieu voici deux semaines, et c'est toujours pour moi un cap difficile qui n'a rien à voir avec le fait que je ne puisse plus dormir jusqu'à des heures indécentes l'après midi. Deux semaines après la rentrée je suis déjà nerveusement épuisée.
Pourtant, pourtant... Combien j'ai attendu cette année! combien j'ai espéré pouvoir y parvenir! toutes les luttes que j'ai menées étaient pour y être! A cela il est vrai un sursaut d'orgueuil m'étreint et je me dis "yeah baby, you rock!" et rien n'est plus vrai que je sois absolument heureuse d'être parvenue jusqu'ici, ici où les choses commencent vraiment pour moi, où le chemin que je suis est vraiment celui qui me plaît, et cette joie est encore décuplée par les évenements de cet été qui m'ont permis de découvrir une infinité de chose, de vivre une experience unique, de rencontrer des personnes formidables qui ont eu l'extrême bonté de bien vouloir me joindre à eux et de me laisser partager une passion commune, ce dont je ne les remercierai jamais assez, car grâce à eux, ma vie est moins vide de sens, je sais où je veux aller, et j'ai un peu l'impression d'être un jeune papillon juste sorti de son cocon, les ailes encore humides, prêt à prendre son envol dans le monde, après avoir été une larve immonde et avoir été aussi durant de longues années dans une chrysalide de brumes et de désillusions. ça n'empêche pas le papillon d'avoir les ailes enténébrées des déchus et des damnés, et d'avoir l'esprit encore pleins des poisons etouffants du cocon...
Si j'ai tout alors pour me sentir bien, qu'est ce qui ne va pas? et bien, les angoisses, ces maudits fantômes, ces vieux démons; n'ont toujours pas quittés les lieux, malgré de nombreuses séances d'exorcismes qui ont surtout montrées à quel point mon esprit peut être atteint. Cela va faire cinq ans que j'ai repris le combat (ou que je l'ai commencé je ne sais pas) et j'ai donné de rudes coups à cette vile Angoisse, qui m'a bien rendue de temps en temps. mais la sale bête n'est pas morte, et elle continue encore aujourd'hui de me porter des morsures qui m'empoisonnent la vie. Impossible d'aller en cours l'esprit tranquille. Malgré tous mes efforts, et j'en ai fait de considérables pour sûr, la grande Angoisse ne me laisse pas en paix, ne me laisse pas savourer ma joie, et chaque matin je la retrouve dans mon ventre, puis elle envahi tout le corps, faisant apparaître les symptômes redoutés, ce qui augmente l'anxieté, ce qui augmente les symptômes, etc. Pourtant il y a du mieux. Surtout par rapport à l'an dernier. J'arrive à ne plus la sentir dnas mon corps pour certains cours, surtout en amphi. Mais elle reste là et se manifeste à la première occasion, et me fait enrager. Me quitteras tu jamais? Me laisseras tu jamais savourer un peu de joie? au lieu de m'épuiser vainement? Je me battrai encore contre toi autant de temps qu'il le faudra, et tiens toi pour dis que je ne te laisserai pas te mettre en travers de mon chemin, surtout aujourd'hui. Toi eternel et visqueux vers, quelle lance pourras donc te faire périr pour de bon? (non non je suis pas skyzo, je parle juste à cette saloperie hérétique d'angoisse qui me pourrit la vie depuis 6 ans) je te connais perfide, je sais les moyens que tu es prête à employer pour me faire plier... mais ton emprise diminue! laisse moi donc! pour de bon!
enfin, pour le moment l'anxiété ne risque pas de me lâcher, puisqu'en ce moment la santé de ma mère est assez préoccupante, et que j'en suis en partie responsable...
suivre le chemin et trouver Lémuria, l'approcher même si ce n'est qu'en rêve.
Y croire
car rien n'est impossible si on y croit vraiment.
Bref, plus tu te battras, plus tu te libèrera de tes angoisses et la seule chose que je puisse te dire c'est que je suis là, et que tu sais très bien que tu peux m'apeller dès que ça ne va pas et te confier que tu ailles bien ou pas! Mais bon, peut être que tu préfères te confier à Fabou, tu la connais depuis plus longtemps... Bref, il te suffit de me biper, m'envoyer un message...et je serais là...