Voici donc pour le plus grand bonheur de personne, ma version de ce merveilleux week end qui m'a permis de revoir des êtres aussi merveilleux qu'ils me sont chers (c'est dire l'importance de la chose) j'ai nommé les membres quasi au complet (oui car deux manquaient à l'appel et ils m'ont beaucoup manqués) de la fabuleuse Compagnie du Léopard d'Or (et j'en suis pour ma plus grande fierté! un orgueil dont je ne me repentirai jamais!). Il s'est déroulé en trois parties:
I. l'arrivée des mâles
partie de la lointaine (trop lointaine) contrée de Bordeaux vendredi en fin d'après midi, leur arrivée n'était pas prévue avant 1h du matin... et c'est effectivement dans les environs de 1h30 qu'Aymeric appelle... "Nous sommes dans Osny et... NOUS SOMMES PERDUS!" (hurlements) (oui ceux là je suis pas prête de les oublier!) Corentin: "oh! un arrêt de bus! et puis un autre! encore un!" finalement j'ai réussi à les guider jusque chez moi (si si, c'est un exploit...) ça a été une joie immense de les revoir... et de faire la connaissance de Nicolas, jeune homme très sympathique! Bon ils étaient cinq, c'était un peu dur à caser étant donné que ma famille est connue pour son manque d'hospitalité et ne prévoit sonc rien dans ces cas là! mais j'espère qu'ils ont bien dormis, apparement oui à en croire Aymeric qui a fait un rêve bizarre par dessus le marché (ça c'est les mauvaises ondes de ma maison lol)
II. Le marché d'Herblay!
le lendemain après que tous aient pu contempler les canards en plastiques ornant le bord de la baignoire, Virginie, sexy en diable dans son corset made in gothic (the goth are eveywhere comme le chante si bien Christofer Johnsson, cf l'article précédent) est venue nous chercher avec son père et a pu nous emmener à Herblay. Je cru d'abord que le marché était plus petit que celui de Pontoise mais c'est tout le contraire! immense! et un paradis avec ça! imaginez un peu! de l'artisanat medieval partout partout! des épées! des armures! des bijoux! des vêtements! des chapeaux! de la vaisselle! des tissus! et tellement d'autres choses! des chevelus! goths et metalleux! et les mecs de la Compagnie! c'est quand même quelque chose! et tout cela tellement grand que nous avons passé notre temps Buf et moi même à perdre nos précieux amis. mais j'ai tout de même réussi à m'accaparer le Lieutenant quelque temps pour qu'il me dispense ses précieux conseils concernant le matériel que je me dois d'acquérir en temps que cantinière. (oui c'est là mon office au sein de la Compagnie et c'est toute ma fierté) Je me suis ainsi procurée des chaussures d'occase anti-fétichiste mais qui vont m'être d'une très grande utilité et qui sont très bien pour une ribaude, suivant l'exemple de Julien et de Nicolas. (qui eux ne sont pas des ribaudes on est d'accord) Ensuite ce furent un coutal et un bol ainsi qu'une coiffe XV° (que j'arrive pas trop encore à me goupiller correctement malgré le mode d'emploi, ce qui montre ma grande dextérité) tout cela pendant que Virginie courait après Aymeric pour lui mettre des mains aux fesses (lui donnant aussi le surnom de Cul-sur-Pattes) ou lui voler son portable (se prenant a passage une main du touriste du moyen âge) et que JB s'achetait des chapeaux (dont un m'a bien fait marrer) j'ai pu voir la tenue que je devrais me coudre (gasp ça promet) et c'est là qu'est apparu ZE merveille...
"oooh! un tricorne!"
j'avais mis les nerfs de tout le monde à rude épreuve avec ce maudit chapal même pas médieval sur lequel je bave depuis des années, et j'avais parcouru le marché en tout sens dans l'espoir d'en voir un (zieutant bien les mâles en costume XVIII° au cas où ils en auraient, et j'en vit un avantagé par la nature de par sa capillarité longue et soyeuse et dans un beau costume qui me laissa échapper un "oh, je trouve ça trop magnifique" auquel il répondit par un large sourire) oui donc le tricorne. magnifique. pas cher. m'allant à merveille. Non les chevilles vont bien. On est très bien assortis tous les deux.(noir+noir= la classe absolue) C'est mon petit amour :-D (gaga) je l'aiiiiiiiiiiiiiiiiime
après cela Buf et moi sommes allées buffer, et je m'en veux d'ailleurs de ne pas en avoir laissé un peu à mes braves amis qui n'avaient eu pour pitance que quelques miettes de gâteaux (infâmes. normal, faits par moi ^^) le matin même. ils nous ont montrés quelques unes de leurs acquisition dont des dagues (hmm me rappelle plus du nom. vous me flagellerez pour cette hérésie) destinée à percer les armures comme le plastron que Corentin avait acquise mais je je ne vis pas. Les bottes d'Aymeric m'ont bien fait fantasmer (cuir noir, montantes. très belles). malheureusement il état temps pour eux de partir, et c'était là l'instant le plus pénible de la journée. après avoir tenté de tout casé dans la voiture flambant neuve de Corentin "pas question que ton épée aille sur les sieges! tu la tiendra tout le voyage! quoi les dos d'âne? hmmm non finalement..." (épée magnifique soit dit en passant) nous avoir dit aurevoir et être montés tant bien que mal dans la voiture "oups! j'ai failli péter ton arc Aymeric!" ils sont repartis chez eux, loin, très loin, et je ne sais quand je les reverrai à nouveau... *sigh*
III Le banquet médieval!
Vous êtes toujours en train de lire ça?? ah bah putain! je vous félicite pour votre courage et aussi de perdre votre temps aussi inutilement! je poursuis: la journée pour autant n'était pas finie, et nous sommes retournées chez moi ranger le bordel (installer des lits de fortune et les défaire mine de rien c'est super crevant) puis chez Buf jouer au cochon qui rit (excellent! ptdr) avant d'aller au fameux banquet. le père de Buf m'a fort gracieusement offert de me payer la moitié du repas (j'oublie pas que je dois le rembourser, tu me diras le prix ma Buf). un jongleur fatigué jouait avec des couteaux qui avaient l'air de pouvoir trancher des membres assez aisément. Les tables étaient fort bien mises et recouvertes de vaisselle alléchante (dont des cuillères en étain, les même que celles de la Compagnie!) des musiciens survoltés nous interpétèrent des airs très entraînants jusqu'à ce que les derniers convives arrivent. Nous étions en bout de table à côté de deux allemands très sympas, et à l'autre bout se trouvait un groupe de jeunes gens capillairement bien fourns et pourvus de beaux costumes, et nous allions vite apprendre à les apprécier... le repas lui même était absolument délicieux, sauf quand il y avait de l'oignon (chui un vampire raté je digère très bien l'ail mais pas l'oignon!) et nos charmants voisins se comportèrent comme des metalleux (c'est pour ça que je les aimait bien) ils beuglaient comme seuls le font les metalleux, en buvant l'alcool dans leurs bols personnels ou dans les carafes directement, criant pour qu'on en amène d'autre. au fil du repas ils se dénudèrent de plus en plus, et celui qui restait encore debout se couronna de fougère, se versa du vin sur la tête, et proclama qu'il était Jesus.
Entre chaque plat des musiciens nous égaillaient de leurs chants ou un magicien à petite voix et tricorne trop large nous faisait des tours. mais apparut LE maïtre.un homme de bonne prestance, robuste, armé d'une mandoline, qui plongea l'assistance dans le noir et nous abreuva de son chant, si pur, si merveilleux! il chante très haut mais sa voix est toujours d'une incroyable justesse et d'une pureté, d'une beauté à couper le souffle. Des mélodies à faire pleurer d'émotion. Tout le long des trois chansons qu'il nous interpreta j'étais totalement fascinée, hypnotisée, sous un charme invincible! (ça me rappelle la nouvelle queje suis en train d'écrire, enfin, la dernière des 3) ce qui fait que quand la lumière revint et que j'appris qu'il avait un cd, je me précipitai avec Buf dépenser mes derniers deniers pour acquérir cette merveille. il les dédicaçait en plus, et c'était assez spécial. Il me demande mon prénom, me regarde dans les yeux, mais bien, (c'était assez perturbant) griffonne un truc, puis me demande:
" tu es mariée?"
grands yeux effarés
"heuuuu... non"
"tu as des enfants?"
(mon dieu mais c'est quoi ça une proposition???)
-non
" tu as l'intention d'en avoir?"
...
NON
ah, alors dommage ça va pas avec ce que je t'ai écrit désolé...
il me souhaitait en effet d'avoir "plein de petiaux" mon dieu.
mais ça me rassure pas, je dois avoir l'air vraiment vieille pour qu'on me sorte des choses pareilles.. ah mince j'ai déjà 20 ans!!! mais qu'on puisse ma croire assez douée pour m'attirer l'amour d'un homme, voilà qui me sidère bien davantage!
le dîner s'acheva joyeusement après que la mère de Virginie se soit fait remarquée avec le gingembre qui donne "un gros membre" (c'est délicat; c'est pas elle qui l'avait sorti hein). et nous sommes partis alors que des gens dansaient sur des musiques qui me rappelèrent de très bons et très beaux souvenirs...
voilà! si vous avez lu tout ça permettez moi de vous dire que vous êtes maso pu que vous avez vraiment rien d'autre à foutre! lol
merci en tout cas aux ptits gars de la Compagnie auxquels je ne saurais exprimer tout l'amour que je leur porte!
et merci à Buf pour cette merveilleuse journée!
et merci à mon tricorne d'amour bien aimé chéri d'aller si bien à ma tête! :-p
bonne nuit à tous (si vous vous êtes pas endormis avant!)
Quel fabuleux récit. Le plus complet que j'ai pu lire jusqu'à présent !
Je tiens à précier que même si je l'ia lu jusqu'à la fin, je ne suis pas maso. Ben non, ça irait pas avec ma condition d'officier du Roy...
Je tiens aussi à te remercier Bleuzenn pour avoir accueilli notre bande de goujats braillards. Contrairement à ce que tu dis, l'accueil fut réussi (qui peut prétendre accueilir des touristes à 1h30 du mat' ?) et les gâteaux délicieux (Nicolas, ce ventre sur pattes a beaucoup aimé).